Les postfaces d'Akira Toriyama
Voici la liste de toutes les postfaces de l'auteur de Dragon Ball. Ce sont les petits messages qu'il laissait à l'attention de ses lecteurs dans le
magazine Weekly Shônen Jump, qui fut le premier à publier les aventures de Goku et ses amis. Plus tard, ces postfaces furent regroupées et publiées
dans la première édition du manga japonaise. Glénat, l'éditeur français, les faisait figurer dans son édition de luxe.
Weekly Jump du n°51 de 1984 au n°11 de 1985
Associée au manga :
Dragon Ball tome 1
Contenu : Le cadre de l'action au début de Dragon Ball est incontestablement influencé par les paysages de la Chine antique, mais ça ne veut pas dire qu'il soit spécialement limité à la Chine. Je ne sais pas non plus exactement à quelle époque l'histoire se déroule. Pour le moment, j'ai en tête la trame générale de l'histoire, mais pour ce qui est des détails ou de la fin, j'y penserai au fut et à mesure que la série avance, je n'ai encore rien prévu. Je préfère cette manière de procéder, comme ça moi aussi je me demande ce qui va se passer par la suie, c'est plus stimulant : "Qu'est-ce que je pourrais bien dessiner, maintenant ?".
Weekly Jump du n°12 au n°24 de 1985
Associée au manga :
Dragon Ball tome 2
Contenu : Bonne et heureuse année 1985 ! ... Ca me fait penser que j'ai fait mes débuts en tant que mangaka en janvier, l'année de mes 23 ans, et revoilà le mois de janvier, mais j'ai 30 ans à présent. J'ai finalement réussi à devenir mangaka. Et je sais maintenant que ce métier est terriblement prenant : J'ai tellement de travail que je n'ai presque plus de temps pour dormir, et quand je n'en ai pas, je me sens tellement désemparé que je dors tout le temps... Voilà mon état d'esprit en ce moment ! Je déteste ne pas avoir de temps libre, mais comme je panique dès que je ne travaille pas, je préfère travailler sans relâche !
Weekly Jump du n°25 au n°26 de 1986
Associée au manga :
Dragon Ball tome 3
Contenu : Un soir, il y a environ six mois, j'ai recueilli un petit chat. Il pleuvait fort, ce soir-là, alors il m'a fait de la peine, et j'ai décidé de le garder à la maison au moins jusqu'à ce que la pluie s'arrête. Mais il était si mignon et si affectueux que finalement je l'ai gardé. Il est tout noir, alors je l'ai appelé "Kogé" (grillé en Japonais). Il fait peur à mon assistant, Matsuyama, qui est très allergique aux chats, quand il vient travailler à la maison.
Weekly Jump du n°37 au n°48 de 1986
Associée au manga :
Dragon Ball tome 4
Contenu : Depuis quelque temps, j'ai tendance à devenir un peu paresseux, je ne fais plus d'exercices, même quand je sors dans le quartier, je prends ma voiture ou ma moto, c'est dire à quel point je suis feignant. Alors évidemment je commence à prendre du ventre. C'est affreux ! C'est pour ça que j'ai décidé d'entamer une remise en forme, je fais au moins un peu de vélo, mais je ne peux pas m'empêcher de regarder les filles à chaque fois que j'en croise une, ce qui me fait rouler comme un escargot. Franchement, ça ne me fait pas faire du tout d'exercice !
Weekly Jump du n°49 de 1985 au n°10 de 1986
Associée au manga :
Dragon Ball tome 5
Contenu : Je sais que je l'ai déjà dit plusieurs fois, mais je suis vraiment très frileux. Quand je mets le chauffage,ça m'endort, et quand je l'éteins, j'ai les doigts tout engourdis, je n'arrive plus à tenir mon crayon... Quand il fait froid je ne prends presque jamais ma moto ni mon vélo. Seulement ma voiture. Pour tout vous dire, je n e suis pas très courageux, comme motard. Il y a des fois où j'aurais vraiment envie d'hiberner... Mais je me résigne à endurer l'hiver, en attendant chaque jour l'arrivée du printemps ! Viens vite !
Weekly Jump du n°11 au n°22 de 1986
Associée au manga :
Dragon Ball tome 6
Contenu : Depuis quelque temps, mon quartier devient très animé. Plein de nouveaux magasins, et de nouvelles rues sont créés, c'est vraiment très pratique, mais du coup je ne vois plus beaucoup d'animaux (avant il y avait des belettes, des faisans et des rossignols près de chez moi). Il y a plus de bruit, aussi. J'ai l'impression qu'avant, c'était plus calme, et comme je suis un paysan, je pouvais vivre tranquillement. C'est moins pratique, bien sûr, mais je préfèrerais de loin habiter à la campagne... Voilà ce que j'ai fini par me dire !