Les postfaces d'Akira Toriyama
Voici la liste de toutes les postfaces de l'auteur de Dragon Ball. Ce sont les petits messages qu'il laissait à l'attention de ses lecteurs dans le
magazine Weekly Shônen Jump, qui fut le premier à publier les aventures de Goku et ses amis. Plus tard, ces postfaces furent regroupées et publiées
dans la première édition du manga japonaise. Glénat, l'éditeur français, les faisait figurer dans son édition de luxe.
Weekly Jump du n°39 au n°50 de 1990
Associée au manga :
Dragon Ball tome 25
Contenu : J'adore le cinéma, quand j'étais jeune, j'y allais jusqu'à quatre fois par semaine. Quand j'étais à l'école primaire, je prenais un goûter avec moi, je sautais joyeusement sur mon vélo, et hop, j'allais passer toute ma journée au cinéma de Nagoya. C'est pour cette raison que je suis influencé par beaucoup de films, même dans mes manga. Quand je réfléchis à l'histoire ou au découpage en cases, un story-board de cinéma me vient immédiatement en tête, et mon crayon court tout seul sur ma feuille. Aah, c'est chouette, hein ?
Weekly Jump du n°51 de 1990 au n°11 du 1991
Associée au manga :
Dragon Ball tome 26
Contenu : Ma chienne a eu des petits. Elle a mis bas trois petits chiots, mais malheureusement l'un d'eux est mort à la naissance, donc il en reste actuellement deux. J'ai déjà eu l'occasion d'aider ma chatte au moment de l'accouchement, elle n'est pas très douée dans le genre "parent", alors je l'aidais à couper le cordon des petits, etc... Donc je pensais qu'avec ma chienne, ce serait encore pire, c'est pourquoi quelques jours avant je me suis préparé à cette éventualité, mais elle s'est très bien débrouillée toute seule. C'était hors de question de me débarrasser des chiots, alors nous les avons gardés tous les deux à la maison.
Weekly Jump du n°12 au n°24 de 1991
Associée au manga :
Dragon Ball tome 27
Contenu : A vrai dire, j'ai toujours peur de ne rien trouver à écrire, pour ces mots d'auteur. Si j'étais vraiment pris par mon travail hebdomadaire, je n'aurais rien de particulier à raconter, vous comprenez. Là où j'ai encore plus de mal, c'est quand je dois écrire un petit mot pour le sommaire, à la fin du Shônen Jump. Ne le répétez à personne, mais la plupart du temps je laisse le soin de rédiger ce commentaire à mon supérieur, M. Kondô. Chaque semaine, il me demande si j'ai une idée. Mais je n'en ai presque jamais.
Weekly Jump du n°25 au n°36-37 (numéro double) de 1991
Associée au manga :
Dragon Ball tome 28
Contenu : J'ai remarqué que je ne pouvais pas rester sans rien faire. Quand il n'y a rien en particulier qui me passionne, je n'arrive pas à trouver le calme. Comme un requin qui meurt à force de ne pas pouvoir nager. Même la chose la plus inintéressante du monde ferait l'affaire, je dois absolument être passionné par quelque chose. C'est pour ça que quand je n'ai rien à faire, je m'impatiente, je deviens nerveux, et je tourne dans ma chambre comme un lion en cage... Si seulement je pouvais me passionner pour mon travail...
Weekly Jump du n°38 au n°48 de 1991
Associée au manga :
Dragon Ball tome 29
Contenu : J'ai horreur des souris. Je n'ai pas peur des serpents, et même des araignées, d'ailleurs, mais les souris, ce n'est vraiment pas mon fort. Et malheureusement, depuis peu, ma maison est devenue un repaire de souris. J'ai posé du papier collant pour les piéger, et j'en ai attrapé 14, mais je sais qu'il y en a encore plein d'autres. Alors ça me tracasse, et je n'arrive plus à travailler. A peine j'entends le moindre bruit, et je ne peux plus rester seul dans mon bureau. C'est pour ça qu'en ce moment, j'ai tendance à rendre mes planches un peu en retard...
Weekly Jump du n°50 de 1991 au n°11 de 1992
Associée au manga :
Dragon Ball tome 30
Contenu : Et nous voilà enfin arrivés au 30è tome de Dragon Ball. Son Goku était un tout petit garçon, et maintenant il est devenu un père accompli. Si j'ai pu continuer mon manga pendant tout ce temps, c'est grâce aux encouragements de nombreuses personnes. Je vous remercie tous du fond du coeur. Vous vous rendez compte, moi qui suis si paresseux et qui me lasse vite des choses, ça fait sept ans que je continue la même série, j'en arrive à m'étonner moi-même.